Tout d’abord Asakusa et Ueno sont les plus vieux quartiers de Tokyo. Situés au nord-est de la capitale nippone ces quartiers abritent un grand nombre de temples, des restaurants populaires et le plus vieux zoo du pays. Voici enfin mon dernier article sur mes premiers pas à Tokyo. Vous pouvez trouver mes autres articles sur Tokyo sur le blog.
Asakusa
Asakusa est un quartier populaire de Tokyo, qui a su garder l’ambiance de l’époque Edo avec ses maisons, boutiques et restaurants.
A la sortie du métro Asakusa, on trouve de part et d’autre de la rivière Sumida, la rue Kaminari-mon menant au sanctuaire Asakusa, et le célèbre immeuble Asahi Beer Tower. Tandis que l’on aperçoit également la Tokyo Sky Tree.
Le temple du Senso-ji
Tout d’abord le temple du Senso-ji est le temple le plus vieux de la capitale nippone, et l’un des plus connus à Tokyo. On y accède par la porte du Kaminari-mon. C’est une porte shintô dont l’accès se fait par de nombreuses boutiques de souvenirs et leurs centaines de lanternes éclairées. Elle est aussi appelée la Nakamise dori. Ces boutiques proposent des souvenirs, kimonos etc.
Par conséquent hors de question de se rendre dans ce temple et de ne pas gouter aux joies des « offrandes » shintô. J’ai essayé l’omikuji ce qui signifie loterie sacrée. Dans tous les temples et sanctuaires du Japon il est possible de faire différentes « loteries ». Elles permettent d’en savoir plus sur sa richesse, les études, ou d’obtenir une réponse à la question de son choix moyennant une donation de 100 yens la plupart du temps.
S’agissant de l’omikuji, il fallait secouer une boite remplie de baguettes en bois jusqu’à ce que l’une d’elles sorte par un trou. Un numéro différent est inscrit sur chaque baguette. Il faut alors ouvrir le tiroir correspondant. Le tiroir contient une bandelette de papier sur laquelle est écrit une divination pour l’année à venir. Si l’oracle vous convient il faut garder le papier comme porte-bonheur. En revanche sinon on peut le nouer aux « arbres » tout près pour conjurer le mauvais sort.
Non loin de la sortie du métro, sur la rive Est de la rivière Sumida se trouve l’immeuble Asahi Beer Hall. Célèbre pour la flamme dessinée par Philippe Starck qui trone devant l’immeuble. Par conséquent il s’agit du siège de la marque de bière nationale du même nom. Le bar au 22ème étage offre une vue imprenable sur la rivière et les quartiers d’Asakusa et Ueno.
C’est également dans ce quartier, à Ryogoku plus précisément que l’on peut avoir la chance de voir des sumo vers le stade où se déroule les tournois.
Ueno
Ueno signifie « la plaine en hauteur ». Ce quartier dissimule de nombreux musées, des temples (comme partout au Japon vous me direz !), mais également un immense parc et un zoo. Asakusa et Ueno sont le coeur culturel de Tokyo.
Le marché d’Ameyoko
Tout d’abord je commence ma visite du quartier d’Ueno avec le marché d’Ameyoko. Caché dans une petite rue sous le métro aérien de la ville, ce marché date de la fin de la guerre. On y trouve des produits de toutes sortes, cela pourrait s’apparenter à un quartier de puces à Paris. Tout y est vendu entre 20% et 50% moins cher qu’ailleurs ! Vous ferez assurément de bonnes affaires ici.
Ce marché est également une super adresse pour déjeuner. C’est ici que les tokyoïtes achètent leur repas pour le Nouvel An.
Le parc et le zoo d’Ueno
Après avoir fait de bonnes affaires au marché, nous prenons la direction de l’immense parc d’Ueno. C’est le premier jardin public du Japon. Les japonais s’y rendent pour admirer les nombreux cerisiers en fleurs, mais aussi pour faire du pédalo sur le lac. Au sein de ce parc se trouvent deux musées que je n’ai pas visités : le Musée national d’Art occidental et le Musée national de Tokyo.
C’est pourquoi j’ai privilégié la visite du zoo d’Ueno. Ce zoo est le plus vieux du Japon. Par conséquent on peut y trouver un grand nombre d’animaux et notamment le panda géant. Enfin, l’entrée coute environ 600 yens, soit 4€ par adulte et est gratuite pour les enfants.

1 commentaire
Quel joli article! Ton article fait découvrir une partie du Japon dont je n’avais pas du tout entendu parler, c’est très charmant. Et quelle belle tradition que l’omikuji, le Japon a une telle poésie ancré dans son quotidien, c’est fou.
Bref, ça fait rêver!